Les étranges rencontres de M. Soupolé
Monsieur Soupolé est une personne normale, le parfait quidam. Sa vie pourrait être celle à laquelle aspire tout un chacun. Une vie simple et calme, une vie qui ne connaîtrait ni l’excès ni l’inattendu, pas plus la surprise que l’imprévu. Une vie réglée comme du papier à musique, écrite et attendue, sereine et mesurée.
Pour son plus grand malheur, Monsieur Soupolé réside dans un petit appartement douillet doté de tout le confort attendu par une personne honnête. Il pourrait vivre là la vie dont il rêve mais ce petit appartement a le tort d’être équipé d’une porte palière ouvrant sur l’extérieur, sur le vaste monde. C’est là la source de tous ses soucis.
Derrière cette porte, qui sait qui peut venir le sortir de sa tranquille et inébranlable quiétude, de son impavide flegme, de son goût furieux et forcené pour la placidité la plus extrême ?
La porte est close, à double tour, et Monsieur Soupolé vaque à ses habituelles tâches quotidiennes quand quelqu’un toque ou sonne. Bonhomme, avec la peur au ventre, Monsieur Soupolé risque un œil tremblant dans l’œilleton du judas optique. Il s’en doutait, il y a quelqu’un… ou pas. Il sait qu’il ne devrait pas, que cette visite va perturber sa vie. Pourtant, il ouvre.Les étranges rencontres de M. Soupolé sur la boutique



Nous sommes en 1941 et c'est l'automne. A Escoire, un drame va survenir dans le château de ce village paisible du Périgord Blanc. Henri Girard qui n'est pas encore l'auteur du "Salaire de la peur", Georges Arnaud, est le seul survivant d'un crime horrible effectué à coups de serpe sur son père, sa tante et la servante. Trois morts, un château fermé de l'intérieur, tous les soupçons se dirigent vers le jeune Henri Girard.
Récemment, Philippe Jaenada revient sur l'affaire dans un beau et grand livre au contenu très intéressant, "La serpe", édité par Julliard, qui a obtenu le prix Femina en 2017. C'est mérité.